[Coulisses] - Mes avancées et non-avancées d’avril et du premier trimestre - partie 1

Ou comment j'ai découvert un toilette et une page 404 où je ne les attendais pas !

Hello ! Sur l’exemple de

Géraldine Dormoy

qui m’a beaucoup inspirée 😉, je me suis dit que c’était une bonne idée de vous partager mon bilan du mois plutôt que le garder pour moi. Quitte à le faire, parce que ça m’est utile, ça peut l’être pour vous aussi et ça me permet de lui donner l’espace nécessaire aussi pour le faire de façon approfondie.

J’utilise en fait de plus en plus cette newsletter quasi comme un journal… je vous partage ce qui a envie de sortir, et j’espère que dans le lot, vous y trouvez ce qui vous semble utile !

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Mes séries d’objectifs

Il vaut mieux avoir un nombre limité d’objectifs, et qu’ils soient clairs, mais en l’occurence cette année c’était un peu compliqué au regard de toutes les casquettes que j’ai, et que je ne peux pas enlever d’un coup de baguette magique.

Pour y retrouver un peu de clarté, j’ai d’ailleurs suivi le conseil de ma collègue bougeuse¹ Anne-Julie Dupart et les ai triés par domaine. Les voici :

• mon activité principale de coach et psychologue, maintenant (ça me fait encore un peu drôle à dire !)

• la transition de l’activité résiduelle de nos gîtes, suite au changement d’activité du chéri

• cette newsletter (elle fait partie de mon activité, mais mérite une place à part entière je trouve) et … un livre !

• ma formation aux TCC en cours

• et enfin le perso !

Voilà à quoi ça ressemble, dans mon bullet journal (hihi, ça y est, enfin réussir à en maintenir un, un peu plus que quelques jours ! - mince, je spoile la suite du bilan !)

Il y a la liste des grands objectifs phare de l’année par domaine, et puis par domaine, les actions à mener. L’idée étant ensuite, mois par mois ou trimestre par trimestre, de venir regarder et piocher dans cette liste, qui au moins est posée clairement une bonne fois.

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1. Mon activité principale

Les objectifs principaux :

• développer cette activité de coaching et psychologue, prioritairement à celle de conseil, qui ne m’apporte plus la même satisfaction

• développer ma visibilité, en recueillant plus d’avis clients, en les demandant plus systématiquement

• « rationnaliser »² mes coûts : me recentrer sur les annuaires utiles uniquement, réduire le coût de la comptabilité…

• voir comment améliorer mon offre de coaching

• développer mon réseau local du côté paramédical (même si ça me fait bizarre et je ne me sens pas paramédicale)

• utiliser moins Gmail, qui a un peu trop tendance à lire mes mails

Ce que j’ai fait :

Sur le développement de l’activité, l’agenda se remplit bien, via mon site (cool !) et via Doctolib, qui reste pour l’instant incontournable.

Un essai fait avec certains autres annuaires n’a pas donné grand chose : entre les fonctionnalités prévues qui ne marchent pas, des personnes qui me contactent en pensant parler à quelqu’un d’autre, à peine 1 ou 2 personnes prenant RDV par ce biais, par mois, il y avait quand même un souci. En gros si je voulais développer plus, il aurait fallu que j’aille sur leur plateforme de questions répondre à plein de questions, faire des articles… Merci, mais non merci ! Les articles, je les fais pour mon propre compte, pas pour enrichir leur référencement ! Si je paie et qu’en plus il faut que j’y passe du temps, ça coûte vraiment trop cher …

La difficulté reste que la part de coaching reste minoritaire, et il y a toujours un peu l’effet que j’avais déjà repéré de “vampirisation” de sujets coaching sur les consultations en thérapie, qui ne sont évidemment pas au même tarif… Le souci étant que je ne peux pas me permettre pour le moment de ne garder que l’offre coaching, qui ne remplirait pas l’agenda … Chose que j’ai déjà faite en début d’année dernière, et qui m’a coûté une grosse peur. Suivie d’un plan d’urgence pour redresser le cap. A suivre donc, chantier toujours en cours !

Au moins, j’ai effectivement pu faire le tri dans les annuaires, et me dégager de celui qui n’était pas efficace, bien que ça ait été relativement difficile. Presque autant qu’arriver à me séparer de mon certificateur Qualiopi !³

Une chose qui n’était pas dans les objectifs, parce qu’elle était déjà prévue en fin d’année dernière, mais qui est faite, est l’arrivée de mon assistante, bienvenue pour traiter efficacement ce genre de sujet pendant que je fais autre chose, faire ma pré-comptabilité, et gérer, malheureusement, manuellement, la synchronisation entre Doctolib et mon logiciel de prise de RDV, parce que ça n’a pas moyen d’être automatique - oui, j’ai cherché avant du côté de Zapier et Automator, mais ça ne suffisait pas.

Son aide a surtout été géniale quand j’ai été malade cet hiver : quel bonheur de pouvoir dire juste “je suis KO, peux-tu annuler tous mes RDV ?” plutôt que de devoir faire tout ça moi-même en étant pas en état.

Sur la clarification de l’offre, elle est en bonne voie, mais surtout, ce mois-ci j’ai enfin pu mettre le doigt sur ce qui me différencie et me ressemble profondément, toujours très alignée avec ma vision d’ergonome toujours présente : j’aide les entrepreneures à passer de la théorie à la pratique, parce que nous rencontrons toutes des freins psychologiques à un moment ou un autre qui vont faire qu’on n’arrive pas à mettre en place les stratégies qui seraient nécessaires pour développer notre business : pour vendre, pour communiquer sur les réseaux, pour assumer ses prix, son positionnement, arriver à dire non quand il le faut…

Plutôt que se culpabiliser de ne pas y arriver, qui ne sert à rien, c’est comprendre qu’on est humain et qu’il ne suffit pas de dire “y a qu’à” pour qu’on arrive à le faire !

L’idée est plutôt de faire la paix avec ce qui te bloque et parvenir à retrouver la sérénité nécessaire pour avancer dans le sens nécessaire.

Ca me permet donc enfin d’expliquer plus simplement ce que je fais ! Et donc mon offre se précise. Ce n’est pas fini, mais au moins la page de site est rédigée.

Et justement, l’avantage de faire le bilan, c’est parfois de trouver des coquilles… c’est comme ça qu’en cherchant à mettre le lien de mon offre de coaching, justement, pour la mettre ici, je vois que j’atterris … à une page 404 ! Magnifique. Ça va être beaucoup plus difficile pour mes clients potentiels pour y aller !!

Bon il y a pire comme page 404, au moins, ça me permet de voir que Substack (qui héberge mon blog, pour celles•eux qui n’ont pas suivi !) a prévu de mettre des choses à la place, au moins on n’arrive pas dans le vide mais sur mes derniers articles.

Tout ça parce que comme j’avais enfin fini de la rédiger sur mon site principal, j’ai supprimé la version 1 qui était sur le blog, j’ai bien pris le nouveau lien pour le renseigner là où j’en parlais dans le blog, et puis… j’ai oublié de mettre à jour sur la page d’accueil de mon site. Rien que ça. J’ai fait une belle page (enfin je trouve !), bien détaillée, et le lien que j’aimerais être principal, déjà, je vois n’est pas en premier, et en plus, il atterrit à rien !

Bon, voilà, c’est corrigé dans la foulée 🤪

2. La transition d’activité des gîtes

Cette partie-là est … compliquée. Nous avions ouvert avec mon mari des gîtes et chambres d’hôtes il y a 8 ans, c’était ce qui nous avait amenés en Bretagne d’ailleurs 🥰 Après quelques temps, j’ai eu envie de reprendre mon métier, et j’ai créé l’entreprise que vous connaissez (enfin, pas sous le même nom ! mais c’est une autre histoire), et mon mari avait continué les gîtes. Et, en début d’année, il a repris une activité salariée, qui lui plaît beaucoup.

Entre temps, on avait de toute façon décidé de revendre les gîtes, car il souhaitait réduire la voilure sur cette activité.

Du coup, l’idée était que je reprenne l’activité le temps de faire la transition vers une activité nulle ou réduite, donc, en théorie, pas grand chose.

Sauf que le pas grand chose s’est avéré être un gouffre de temps, à cause :

• des péripéties de la vente du lieu (que je n’aurais jamais imaginées, et qui mériteraient un sketch - non, que dis-je … un one-man show en entier sans quasiment broder !)

• d’un excès de zèle des impôts - avec leurs propres péripéties : à savoir, il peut leur arriver de perdre les recommandés que vous leur envoyez, si, si … 😫 qui m’a amenée à refaire le puzzle complet de tous les morceaux de parcelles de notre lieu, parce que plein de choses ne correspondaient pas, jusqu’à y trouver quand même quelque chose de très drôle parmi toute cette tanée administrative : un “appartement” indiqué de 2 m2 (!) pour laquelle ils voulaient que l’on déclare un occupant était… le vieux toilette historique du fond du jardin !! J’ai bien ri au moins, en récompense des heures que j’ai passées sur le tableau qu’ils m’ont demandé. Et au moins, ma démarche a porté ses fruits.

• de la reprise de la gestion de la société, en elle-même…

Photo by Dawid Kochman on Unsplash

Jamais je n’aurais pensé mettre une photo de toilette dans ma newsletter. On en arrive vraiment à tout ! Mais, le nôtre est quand même beaucoup plus joli.

Après, l’histoire n’est pas encore finie. Mais ça avance.

Et au moins, maintenant, on a des voisins ! Après 8 ans à être tous seuls dans notre coin, même s’il est très joli, ça fait du bien. Nous pensions à la base partir complètement, en fin de compte, c’est compliqué !

Mais bon, du coup cette partie qui devait être mineure, a grignoté tous les morceaux de temps disponible que j’avais, et a ralenti beaucoup des autres domaines.

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Mince ! Je dois m’arrêter là parce que je suis en train de faire trop long !

On se retrouve dans la prochaine édition pour la suite ! Tchüss !

1. Adhérente de Bouge ta boîte, pour les non-initiés ;)

2. je n’aime pas ce mot, d’où les guillemets, parce qu’il est trop souvent synonyme d’intensification du travail, dans les entreprises, quand on cherche à rationaliser en faisant de l’économie de main d’oeuvre - ce qui est assez répandu; mais, il faut aussi piloter et il est vrai qu’il y a réellement des coûts inutiles parfois, le tout est de faire le bon diagnostic pour éliminer ce qui le mérite, et pas ce qui fait tourner la boîte en fait !

3. Je ne suis plus organisme de formation depuis 2 ans, du fait de ne pas avoir eu assez de formations à mon actif pendant 1 année. Ca n’a pas empêché mon certificateur de continuer à me facturer pour le “maintien de la certification” et me solliciter x fois pour faire l’audit de surveillance…