[Coulisses] - Mes avancées et non-avancées d’avril et du premier trimestre - partie 2

D'un livre à ma tempête personnelle et à l'écriture thérapeutique !

Hello !

Dans la dernière édition, je t’ai laissé·e en route sur le bilan du premier trimestre.

Pour te rappeler, on a déjà parlé de ce que ça avait donné pour :

• mon activité principale de coach et psychologue

• la transition de l’activité résiduelle de nos gîtes

Et il restait à voir pour

• cette newsletter et le livre

• ma formation aux TCC en cours

• et enfin le perso !

3. La newsletter et le livre 📕

Photo by Florian Klauer on Unsplash

La news

En janvier, j’étais plutôt bien partie :

• j’ai réalisé que je n’étais plus en phase avec la posture un peu “donneuse de leçons” que finissait par donner l’idée de faire des posts avec forcément des conseils bien applicables, et que ça me bloquait finalement totalement pour écrire

• j’ai aussi trouvé un centrage qui me convenait mieux pour cette lettre, et là est né le nom “Te presse pas le citron”, qui me paraît résumer très bien l’idée, pas si facile à dire, et avec humour - c’est plutôt mon truc ! Ce n’est pas parce que c’est sérieux que ça doit être triste.

La news avait été créée sur un coup de tête la veille d’une conférence, sous le nom “Les 2 minutes charge mentale” :

Je l’avais renommée un peu plus tard “Focus - les 2 minutes anti-stress”

pour finalement - j’espère ! - atterrir à Te presse pas le citron.

Avec aussi l’idée d’avoir des outils associés, dans la partie payante de la newsletter. Sur la partie gratuite que tu lis, mes histoires, mes expériences, et sur le Plan Zen, tous les outils que je crée.

Le livre

En janvier, donc, j’étais très motivée, j’avais même réussi à remettre en route ce très vieux projet, commencé il y a … 15 ans je crois ? Celui d’écrire un livre sur ce que j’ai traversé en médecine, dont j’ai déjà parlé dans cet article :

Comment je suis arrivée au burn-out à 25 ans

Mais sous une forme un peu romancée, et avec les noms modifiés, pour ne faire de tort à personne. Je n’ai pas envie de régler de comptes (il y a prescription… et ça ne sert à rien), je veux juste faire savoir ce qui se passe de l’intérieur. Cela dit, maintenant, ça commence à se savoir, Maxim Challiot par exemple en parle sur LinkedIn.

Jusque là, il y avait eu une page écrite. Quand c’était encore un peu frais dans ma tête. Mais, aux temps du début d’internet, je m’étais lancée sur un forum d’écriture, et les premiers retours m’avaient plutôt découragée. Ce n’était pas sur ce projet exactement, mais ça avait cassé le peu de confiance en moi que j’avais sur ce sujet à ce moment-là. Ca en était donc resté à 1 page, pendant 15 ans.

Après, de toute façon, je n’avais aucune idée de comment on peut publier un livre. Ca faisait beaucoup de freins.

Là, avec la possibilité de le faire assez facilement sur Substack, que ça ne me coûte rien pour démarrer, ça enlevait plusieurs obstacles.

J’ai créé le logo de la publication, et fait tout le plan.

J’ai aussi écrit un chapitre, entier je crois. Encore en brouillon, car pas relu.

Et, j’avais fixé comme objectif d’écrire au moins 2h tous les 15 jours, que ça soit la newsletter ou le livre.

C’est là (et j’ai même quelques abonnés, déjà, alors qu’il n’y a rien dedans ! Merci 🤩)

Et puis, j’ai été happée par le domaine n°2, et toute sa tornade de stress qui, en plus des aspects chronophages, coupait toute créativité.

Je n’ai rien réussi à produire de tout le mois de février, complètement submergée par cette vague, mon “escadrille d’emmerdes” personnelle !

J’en ai parlé plus en profondeur ici :

Rester ancré dans la tempête

4. Ma formation en TCC

Je suis très contente de cette formation, avec Psy.link, que j’ai commencé à utiliser à peine commencée, parce qu’elle complète vraiment bien ce que je faisais déjà. Je suis vraiment heureuse d’avoir plus d’outils pour décoincer les gens des situations où ils sont, et pour lesquels généralement ils culpabilisent en plus…

Il me restait en début d’année une trentaine d’heures de formation à faire en ligne, et mon mémoire (2 cas cliniques à rédiger).

Jusque là j’avais réussi à tenir le rythme d’1h par jour, pendant toute la fin d’année, et c’était très agréable. Moins bien sur les recettes, par contre… mais on a rien sans rien non plus !

J’avais aussi commencé le schéma de formulation d’un des deux cas pour le mémoire.

Et en février, j’ai tout lâché.

Là tout de suite, je ne m’y suis pas encore remise vraiment, happée cette fois plutôt par mon enthousiasme pour la publication de Te presse pas le citron, ses outils, et le redémarrage des publications associées.

Mais, j’ai l’objectif de passer la soutenance en juillet, il faut donc que je finisse le mémoire pour juin. Ca va venir vite !!

5. Le côté perso

Là, les objectifs étaient assez classiques : manger plus sainement que dernièrement où j’avais un peu négligé avec la densité d’activité de la fin d’année, sortir plus, et refaire du sport.

Bon. Sur la nourriture, c’est en partie mieux, en tout cas, ce n’est peut-être pas idéal, mais ça va. Sur le sport, j’ai refait 1 jogging. Ca fait pas beaucoup. Mais, l’objectif par-dessus tout, c’est bien que je me fiche la paix !

Et ce qui se passe, c’est que j’ai découvert qu’écrire me fait vraiment beaucoup de bien, et … pour l’instant je préférais me consacrer à ça, au moins comme activité plaisante, où je suis vraiment frustrée si je ne le fais pas, et je reprendrai le reste dès que tout se clarifie un peu et que ma charge de travail globale revient à la normale.

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Ce que j’en retiens

Ce trimestre a vraiment été difficile, mais malgré tout, je suis satisfaite d’avoir plutôt bien géré, et je suis heureuse d’avoir eu connaissance à ce moment, pour traverser ça, les outils de la thérapie ACT. J’ai déjà traversé bien d’autres choses, mais rien d’exactement comparable…

Et être capable d’accueillir le chaos, finalement, c’est la première étape pour trouver comment s’y attaquer. J’ai ensuite pu me raccrocher à ce que je pouvais prioriser, et commencer par des petites choses concrètes (comme cette chasse aux morceaux de terrain conclue par la découverte d’un WC - appartement 🤣). Et surtout, dès que ça m’est devenu possible, j’en ai parlé, j’ai cherché du soutien, avec les amis. Ca fait vraiment du bien.

Là tout de suite, bien que tout ne soit pas résolu, je me sens remotivée. D’ailleurs j’ai écrit presque coup sur coup le contenu de 3 newsletters…

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Et toi ?

Comment s’est passé ton premier trimestre ? Beaucoup de péripéties, ou le grand calme ?

Dis-moi en commentaires ou dans le chat !

A bientôt !